Le noir tombe à son tour enveloppant à son rythme la cîme des arbres absorbant la clarté avalant les pourtours des lieux devenant glauques et invisibles à mes yeux.
Eux qui n'ont plus d'abris pour la nuit. Un ballet de chauves-souris qui sourit et gratifit ce que je suis.
Ballet d'elles me touchant si près que même leurs minois j'aperçois.
Je suis là elles sont lassent. Remue ménage sur tête ébouriffée pour demoiselles de nuit délirantes même sous cette cape me servant d'abri. Hantant mes pires cauchemars murmurant des histoires démoniaques de montagnes inexplorées, les leurs.
La lueur revenue, les chauves-souris ne sont plus. Ayant quittées cet espace lumière où ma crainte semble être peinte sur ce mur.
Mes mains apposées, mes lèvres dessinées. Demain j'irai .. sans elles je n'aurai osé.